jeudi 15 décembre 2011

LES AGRICULTEURS NE DEVRAIENT PAS FAIRE CONFIANCE A LA DROITE



Source : Blog de Delphine Batho


Depuis 2007, en moyenne 15 exploitations agricoles disparaissent chaque jour en France, tant s’accélère le mouvement de disparition des petites exploitations au profit d’une surconcentration pauvre en emplois.




Les revenus agricoles ont chuté dans de nombreuses filières. Certains agriculteurs, en particulier des éleveurs, ne parviennent plus à vivre de leur travail. Ainsi plus de 56 000 foyers agricoles ont perçu le RSA en 2010.



Les plans d’aide gouvernementaux successifs se sont limités à des prêts, qui ont peut-être satisfaits les banques, mais pas les agriculteurs : l’endettement moyen des exploitations est désormais de 147 500 euros.



Loin de défendre les agriculteurs face à la loi du marché, Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont allègrement accompagné la course à la dérégulation, en acceptant notamment la fin des quotas laitiers lors de la Présidence Française de l’Union Européenne en 2008. De même a été acceptée la fin des droits de plantations viticoles. La contractualisation, inscrite dans la loi de modernisation agricole, ne marche pas.



Pour François Hollande, l’agriculture est un enjeu global : alimentaire, territorial, environnemental et économique. C’est un atout majeur pour la France car l’agriculture est un secteur excédentaire en terme de balance commerciale.



Une autre politique agricole est possible pour préserver le budget agricole au niveau européen, veiller à ce que la PAC permette la diversité des productions, la redistribution des aides, un lien entre production et protection de l’environnement, des mécanismes assurantiels pour faire face aux crises et aux aléas du marché.



Pour François Hollande la jeunesse sera aussi la priorité pour bâtir l’avenir de l’agriculture avec une politique d’entrée dans le métier et d’installation renouvelée et rénovée.



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