vendredi 30 décembre 2011
LA BATAIILE DES DETTES SOUVERAINES
En 2011, la dette de la zone euro a fait +0,7%, tandis que la dette américaine a fait +10%
mercredi 28 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
lundi 26 décembre 2011
lundi 19 décembre 2011
vendredi 16 décembre 2011
TEMPETE JOACHIM, voir le site de François Hollande.
Mon opinion :
Pendant que Nicolas sarlozy spécule avec les agences de notation et ses amis du Fouquet's, l'une d'entre elles vient de dégrader les meilleurs assureurs Français de catastrophes naturelles.(au cas ou ils indemniseraient, ils pourraient devenir "placement spéculatif" (sic).
François Hollande est l'un des premiers hommes politiques à avoir soutenu les victimes mais aussi les sauveteurs de la Tempête Joachim (voir son site et ci dessous).
Messieurs des agences de notation, je pense que les vrais assureurs et non les spéculateurs à court terme ont une autre conception assurancielle que de se faire de l'argent sur le dos des victimes.
Du temps du 11/09/2001 j'avais plus de compassion envers les victimes des attentats que certains requins de la finance.
Extrait de presse :
[Vendredi 16] Solidarité et soutien: cela pourrait être le message délivré par François Hollande, en visite aujourd'hui à Rome, à la gauche italienne en pleine tourmente financière. Mais c'est d'une autre dépression, atmosphérique cette fois, dont le candidat socialiste parle dans le communiqué diffusé par son équipe de campagne en fin de matinée. Hollande s'adresse aux sinistrés de la tempête Joachim qui a frappé la façade atlantique de la France dans la nuit, provoquant d'importants dégâts.
Ce que le texte dit: le député de Corrèze "souhaite" que la situation puisse être "rétablie au plus vite" pour tout le monde, remercie les agents "publics ou privés" qui y travaillent, "exhorte à la plus grande vigilance" les habitants des zones touchées et appelle à la solidarité avec les familles "qui subissent les plus graves préjudices". Ce que le communiqué ne dit pas: même en plein rendez-vous internationaux de haut rang, le candidat de gauche se préoccupe des Français.
Mon commentaire :
Et pendant ce temps là "S and P", "dégrade" les notes financières.
Pas de sauvetage : cela risque de faire monter les impôts des chérubins de Neuilly.
LA PAROLE A JEAN MARC AYRAULT
UN PETIT RAPPEL A MME LE PEN SUR LES AFFAIRES A TOULON
Un extrait cité sous la responsabilité de son auteur et qui en dit long sur les "affaires" du candidat du FN :
"L’épilogue ruineux de Jeunesse toulonnaise
par David Coquille, La Marseillaise, le 4 janvier 2011 [2]
Le Conseil d’État [3] solde les comptes d’un scandale frontiste qui coûtera plus de 2 millions d’euros à la Ville.
La mairie de Toulon devra bien régler 2,148 251 millions d’euros assortis de dix années d’intérêts capitalisés au liquidateur de Jeunesse toulonnaise, cette calamiteuse association de l’époque frontiste, qui avait en gestion l’animation des centres de loisirs de la ville.
Dix ans après la condamnation de l’ancien maire FN, l’arrêt du Conseil d’Etat du 23 décembre 2010 a définitivement clos ce scandale politico-financier des années frontistes, non sans rappeler que « les fautes commises par la commune de Toulon en tant que collectivité assurant la direction effective de cette association engageaient sa responsabilité à l’égard des créanciers de l’association ».
Jusqu’à 205 salariés et quelques fictifs
15 millions de francs, c’est l’ardoise pharaonique laissée par les dirigeants de cette singulière association paramunicipale liquidée en mars 1999. Et l’on sait comment. Créée en 1995 par Cendrine Le Chevallier, l’épouse et virulente adjointe à la jeunesse de l’ancien maire ex-FN (1995-2001), l’association gérait sans compter des centres de loisirs jusqu’en Bretagne et s’était lancée dans le projet ruineux du Vallon du Soleil. Elle employait jusqu’à 205 salariés souvent recrutés pour leur sympathie politique et dont trois emplois seront déclarés fictifs par la justice au premier rang desquels celui du directeur général adjoint.
Par la grâce d’une avantageuse délégation de service public, Jeunesse toulonnaise absorbait jusqu’à 90 % des subventions allouées dans le cadre du contrat de ville, asséchant d’autres structures plus anciennes qui accueillaient des enfants des couches sociales modestes, façon d’instaurer dans les faits la préférence nationale. En mars 1999, le gouffre était tel qu’elle n’échappait pas à la liquidation tandis que Jean-Marie Le Chevallier « municipalisait » les centres aérés et la base nautique pour conserver 61 emplois des 160 alors comptabilisés par le mandataire judiciaire, Henri Bor qui se retournait contre la mairie en 2005. Contacté hier, ce dernier nous faisait savoir, sans autre commentaire, qu’il n’avait pas eu connaissance de l’arrêt.
Détournement de fonds publics
L’affaire était devenue le symbole érigé en caricature du clientélisme clanique, de l’incompétence et des malversations de la mairie FN. Se gardant bien d’une ouverture d’information judiciaire, le parquet de Toulon avait gardé l’affaire en enquête préliminaire et c’est sur une citation directe que les époux Le Chevallier avaient été traduits puis condamnés en correctionnelle puis devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence où ils écopaient, le 19 décembre 2001, de 8 mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et complicité d’abus de confiance, ainsi que 44 000 euros en réparation de l’emploi fictif de Christian Serretta, le directeur général adjoint de l’association.
Une ardoise qui a beaucoup d’intérêts
En 2005, le tribunal administratif de Toulon avait d’abord estimé que la collectivité ne devait pas être rendue responsable de la banqueroute d’une structure où le maire et son épouse s’étaient personnellement impliqués. Puis le 13 mai 2008, la cour administrative d’appel de Marseille jugeait que Jeunesse Toulonnaise avait bel et bien fonctionné sous la responsabilité de la commune qui en avait la « gestion effective ». Pour preuve, de nombreux adjoints siégeaient à son conseil d’administration. La commune avait porté le dossier devant le Conseil d’Etat après avoir obtenu un sursis à l’exécution du jugement en référé suspendant le paiement des 2,148 millions d’euros.
Interrogé, le cabinet d’Hubert Falco, sénateur-maire (UMP) de Toulon, indique que les 2,148 millions d’euros ont été réglés en février et mars 2010 au liquidateur et que 700 000 euros sont d’ores et déjà provisionnés pour rembourser les intérêts. C’est les Toulonnais qui vont être contents.
Cuverville - mars 2001
La nouvelle vie de Jean-Marie Le Chevallier
Var Matin, le 4 juin 2009
Lunettes « Lacoste », chemise ouverte, à cheval sur son scooter, il traverse tel fend-la-bise les quartiers chics de la capitale depuis son bel appartement du quai Louis Blériot, dans le XVIe arrondissement, avec vue sur la tour Eiffel et le pont Mirabeau sous lequel coule La Seyne... pardon la Seine. Le blazer bleu est au placard et son éternelle cravate à fleurs de lys a disparu. « Je la ressors pour les enterrements ».
Jean-Marie et Cendrine Le Chevallier en justice (photo F. Baille).
La Ville doit payer la dernière ardoise du Front national
C. H.-Blanchard, Var-Matin, le 8 janvier 2011
Fin du feuilleton « Jeunesse toulonnaise » et mauvaise nouvelle pour la Ville. Un arrêt du conseil d’État en date du 23 décembre 2010 a rejeté le pourvoi de la commune qui demandait l’annulation des intérêts dans le cadre du contentieux entre feu l’association paramunicipale de l’époque frontiste et son liquidateur. Après avoir versé 2,148 millions d’euros au titre du préjudice subi par les créanciers, la Ville va devoir s’acquitter des intérêts courant depuis le 3 janvier 2000. La somme de 700 000 euros a déjà été provisionnée sur le budget 2011 a-t-on indiqué au cabinet du maire.
Le conseil municipal attend la note définitive, celle qui devrait reléguer au rang des mauvais souvenirs le scandale politico-financier qui avait divisé y compris au sein de la majorité de l’époque.
Un instrument du FN
En 1995, l’adjointe à la jeunesse et épouse du maire Cendrine Le Chevallier avait d’abord transformé l’association Clas (centre de loisirs et d’animation scolaire) en Jet (jeunesse enfance toulonnaise), puis en JT (Jeunesse toulonnaise), une association qu’elle contrôlait habilement au moyen d’une délégation de service public.
Mais très vite, JT était devenu un instrument visible du clientélisme municipal, en même temps qu’un moyen d’employer de fidèles serviteurs des époux Le Chevallier. Le couple avait d’ailleurs été condamné par le tribunal de grande instance de Toulon dans une affaire d’emploi fictif.
Cendrine Le Chevallier avait poussé le contrôle jusqu’à cumuler les fonctions d’adjointe et de présidente de JT jusqu’à ce que le préfet la rappelle à l’ordre pour gestion de fait.
Jeunesse toulonnaise, c’est l’histoire de la grenouille qui voulut se faire aussi grosse que le boeuf. Embauche sur embauche (jusqu’à 205 salariés), achats de propriétés. Cendrine Le Chevallier rêvait de Bretagne. Plus près de Toulon, elle fit racheter le Vallon du soleil à La Crau. JT s’enfla si bien qu’elle en creva en 1999.
2005 : premier jugement favorable à la Ville
En 2005, le tribunal administratif de Nice avait considéré que la Ville n’était pas responsable de la mauvaise gestion de l’association et que les époux Le Chevallier étaient impliqués « à titre personnel ». Le 13 mai 2008, la cour administrative d’appel de Marseille avait jugé, elle, que « les fautes commises par la commune de Toulon en tant que collectivité assurant la direction effective de cette association engageaient sa responsabilité à l’égard des créanciers ». Elle avait condamné la commune à verser la somme de 2 148 251,81 euros correspondant au passif de l’association, cette somme portant intérêt à compter du 3 janvier 2000. La commune avait alors décidé de porter l’affaire devant le conseil d’État pour s’éviter au moins le paiement des intérêts. L’arrêt du 23 décembre, rejetant la demande de la commune, vient de solder définitivement le contentieux, mettant fin à un feuilleton qui fait mal au porte-monnaie toulonnais.
Notes
[1] Rappelons que Jean-Marie Le Chevallier a gagné l’élection municipale de Toulon, à la tête d’une liste FN, le 18 juin 1995, grâce à une triangulaire, avec 37 % des voix au second tour, contre 35 % pour la liste conduite par le maire sortant, François Trucy (RPR-UDF), et 28 % pour la liste de gauche conduite par Christian Goux.
Il devait être éliminé dès le 1er tour de l’élection municipale de mars 2001, qui a vu la victoire au 2ème tour de Hubert Falco.
[2] Cet article a été publié le 4 janvier dans l’édition des Bouches du Rhône de La Marseillaise, et repris le 6 janvier dans l’édition du Var.
[3] [Note de LDH-Toulon] Les arrêts du Conseil d’État – N° 317035
1.Lecture du jeudi 23 décembre 2010 : http://www.legifrance.gouv.fr/affic...
Mentionné dans les tables du recueil Lebon
3ème et 8ème sous-sections réunies
M. Martin, président
Mme Christine Allais, rapporteur
Mme Cortot-Boucher Emmanuelle, commissaire du gouvernement
BALAT ; SCP DELAPORTE, BRIARD, TRICHET, avocats
2.Lecture du lundi 23 mars 2009 : http://www.legifrance.gouv.fr/affic...
Inédit au recueil Lebon
3ème sous-section jugeant seule
M. Ménéménis, président
M. Frédéric Gueudar Delahaye, rapporteur
BALAT, avocat"
"L’épilogue ruineux de Jeunesse toulonnaise
par David Coquille, La Marseillaise, le 4 janvier 2011 [2]
Le Conseil d’État [3] solde les comptes d’un scandale frontiste qui coûtera plus de 2 millions d’euros à la Ville.
La mairie de Toulon devra bien régler 2,148 251 millions d’euros assortis de dix années d’intérêts capitalisés au liquidateur de Jeunesse toulonnaise, cette calamiteuse association de l’époque frontiste, qui avait en gestion l’animation des centres de loisirs de la ville.
Dix ans après la condamnation de l’ancien maire FN, l’arrêt du Conseil d’Etat du 23 décembre 2010 a définitivement clos ce scandale politico-financier des années frontistes, non sans rappeler que « les fautes commises par la commune de Toulon en tant que collectivité assurant la direction effective de cette association engageaient sa responsabilité à l’égard des créanciers de l’association ».
Jusqu’à 205 salariés et quelques fictifs
15 millions de francs, c’est l’ardoise pharaonique laissée par les dirigeants de cette singulière association paramunicipale liquidée en mars 1999. Et l’on sait comment. Créée en 1995 par Cendrine Le Chevallier, l’épouse et virulente adjointe à la jeunesse de l’ancien maire ex-FN (1995-2001), l’association gérait sans compter des centres de loisirs jusqu’en Bretagne et s’était lancée dans le projet ruineux du Vallon du Soleil. Elle employait jusqu’à 205 salariés souvent recrutés pour leur sympathie politique et dont trois emplois seront déclarés fictifs par la justice au premier rang desquels celui du directeur général adjoint.
Par la grâce d’une avantageuse délégation de service public, Jeunesse toulonnaise absorbait jusqu’à 90 % des subventions allouées dans le cadre du contrat de ville, asséchant d’autres structures plus anciennes qui accueillaient des enfants des couches sociales modestes, façon d’instaurer dans les faits la préférence nationale. En mars 1999, le gouffre était tel qu’elle n’échappait pas à la liquidation tandis que Jean-Marie Le Chevallier « municipalisait » les centres aérés et la base nautique pour conserver 61 emplois des 160 alors comptabilisés par le mandataire judiciaire, Henri Bor qui se retournait contre la mairie en 2005. Contacté hier, ce dernier nous faisait savoir, sans autre commentaire, qu’il n’avait pas eu connaissance de l’arrêt.
Détournement de fonds publics
L’affaire était devenue le symbole érigé en caricature du clientélisme clanique, de l’incompétence et des malversations de la mairie FN. Se gardant bien d’une ouverture d’information judiciaire, le parquet de Toulon avait gardé l’affaire en enquête préliminaire et c’est sur une citation directe que les époux Le Chevallier avaient été traduits puis condamnés en correctionnelle puis devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence où ils écopaient, le 19 décembre 2001, de 8 mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende pour détournement de fonds publics et complicité d’abus de confiance, ainsi que 44 000 euros en réparation de l’emploi fictif de Christian Serretta, le directeur général adjoint de l’association.
Une ardoise qui a beaucoup d’intérêts
En 2005, le tribunal administratif de Toulon avait d’abord estimé que la collectivité ne devait pas être rendue responsable de la banqueroute d’une structure où le maire et son épouse s’étaient personnellement impliqués. Puis le 13 mai 2008, la cour administrative d’appel de Marseille jugeait que Jeunesse Toulonnaise avait bel et bien fonctionné sous la responsabilité de la commune qui en avait la « gestion effective ». Pour preuve, de nombreux adjoints siégeaient à son conseil d’administration. La commune avait porté le dossier devant le Conseil d’Etat après avoir obtenu un sursis à l’exécution du jugement en référé suspendant le paiement des 2,148 millions d’euros.
Interrogé, le cabinet d’Hubert Falco, sénateur-maire (UMP) de Toulon, indique que les 2,148 millions d’euros ont été réglés en février et mars 2010 au liquidateur et que 700 000 euros sont d’ores et déjà provisionnés pour rembourser les intérêts. C’est les Toulonnais qui vont être contents.
Cuverville - mars 2001
La nouvelle vie de Jean-Marie Le Chevallier
Var Matin, le 4 juin 2009
Lunettes « Lacoste », chemise ouverte, à cheval sur son scooter, il traverse tel fend-la-bise les quartiers chics de la capitale depuis son bel appartement du quai Louis Blériot, dans le XVIe arrondissement, avec vue sur la tour Eiffel et le pont Mirabeau sous lequel coule La Seyne... pardon la Seine. Le blazer bleu est au placard et son éternelle cravate à fleurs de lys a disparu. « Je la ressors pour les enterrements ».
Jean-Marie et Cendrine Le Chevallier en justice (photo F. Baille).
La Ville doit payer la dernière ardoise du Front national
C. H.-Blanchard, Var-Matin, le 8 janvier 2011
Fin du feuilleton « Jeunesse toulonnaise » et mauvaise nouvelle pour la Ville. Un arrêt du conseil d’État en date du 23 décembre 2010 a rejeté le pourvoi de la commune qui demandait l’annulation des intérêts dans le cadre du contentieux entre feu l’association paramunicipale de l’époque frontiste et son liquidateur. Après avoir versé 2,148 millions d’euros au titre du préjudice subi par les créanciers, la Ville va devoir s’acquitter des intérêts courant depuis le 3 janvier 2000. La somme de 700 000 euros a déjà été provisionnée sur le budget 2011 a-t-on indiqué au cabinet du maire.
Le conseil municipal attend la note définitive, celle qui devrait reléguer au rang des mauvais souvenirs le scandale politico-financier qui avait divisé y compris au sein de la majorité de l’époque.
Un instrument du FN
En 1995, l’adjointe à la jeunesse et épouse du maire Cendrine Le Chevallier avait d’abord transformé l’association Clas (centre de loisirs et d’animation scolaire) en Jet (jeunesse enfance toulonnaise), puis en JT (Jeunesse toulonnaise), une association qu’elle contrôlait habilement au moyen d’une délégation de service public.
Mais très vite, JT était devenu un instrument visible du clientélisme municipal, en même temps qu’un moyen d’employer de fidèles serviteurs des époux Le Chevallier. Le couple avait d’ailleurs été condamné par le tribunal de grande instance de Toulon dans une affaire d’emploi fictif.
Cendrine Le Chevallier avait poussé le contrôle jusqu’à cumuler les fonctions d’adjointe et de présidente de JT jusqu’à ce que le préfet la rappelle à l’ordre pour gestion de fait.
Jeunesse toulonnaise, c’est l’histoire de la grenouille qui voulut se faire aussi grosse que le boeuf. Embauche sur embauche (jusqu’à 205 salariés), achats de propriétés. Cendrine Le Chevallier rêvait de Bretagne. Plus près de Toulon, elle fit racheter le Vallon du soleil à La Crau. JT s’enfla si bien qu’elle en creva en 1999.
2005 : premier jugement favorable à la Ville
En 2005, le tribunal administratif de Nice avait considéré que la Ville n’était pas responsable de la mauvaise gestion de l’association et que les époux Le Chevallier étaient impliqués « à titre personnel ». Le 13 mai 2008, la cour administrative d’appel de Marseille avait jugé, elle, que « les fautes commises par la commune de Toulon en tant que collectivité assurant la direction effective de cette association engageaient sa responsabilité à l’égard des créanciers ». Elle avait condamné la commune à verser la somme de 2 148 251,81 euros correspondant au passif de l’association, cette somme portant intérêt à compter du 3 janvier 2000. La commune avait alors décidé de porter l’affaire devant le conseil d’État pour s’éviter au moins le paiement des intérêts. L’arrêt du 23 décembre, rejetant la demande de la commune, vient de solder définitivement le contentieux, mettant fin à un feuilleton qui fait mal au porte-monnaie toulonnais.
Notes
[1] Rappelons que Jean-Marie Le Chevallier a gagné l’élection municipale de Toulon, à la tête d’une liste FN, le 18 juin 1995, grâce à une triangulaire, avec 37 % des voix au second tour, contre 35 % pour la liste conduite par le maire sortant, François Trucy (RPR-UDF), et 28 % pour la liste de gauche conduite par Christian Goux.
Il devait être éliminé dès le 1er tour de l’élection municipale de mars 2001, qui a vu la victoire au 2ème tour de Hubert Falco.
[2] Cet article a été publié le 4 janvier dans l’édition des Bouches du Rhône de La Marseillaise, et repris le 6 janvier dans l’édition du Var.
[3] [Note de LDH-Toulon] Les arrêts du Conseil d’État – N° 317035
1.Lecture du jeudi 23 décembre 2010 : http://www.legifrance.gouv.fr/affic...
Mentionné dans les tables du recueil Lebon
3ème et 8ème sous-sections réunies
M. Martin, président
Mme Christine Allais, rapporteur
Mme Cortot-Boucher Emmanuelle, commissaire du gouvernement
BALAT ; SCP DELAPORTE, BRIARD, TRICHET, avocats
2.Lecture du lundi 23 mars 2009 : http://www.legifrance.gouv.fr/affic...
Inédit au recueil Lebon
3ème sous-section jugeant seule
M. Ménéménis, président
M. Frédéric Gueudar Delahaye, rapporteur
BALAT, avocat"
jeudi 15 décembre 2011
UNE STRATEGIE QUE J ' ESTIME BONNE : celle de François Hollande
« François Hollande pense que le second tour de la présidentielle ressemblera à un référendum, pour ou contre Nicolas Sarkozy, et qu'il fera le plein des voix de gauche, explique un membre de la direction du parti. Du coup, sa problématique est davantage de prendre des voix au centre dès le premier tour, donc à François Bayrou ». Le socle électoral du PS étant, selon lui, d'environ 22 %, « la concurrence sera féroce avec François Bayrou : il ne faut pas lui laisser d'espace et donc se positionner au centre! ».
D' après "Les Echos"
Mon commentaire :
Contre la Droite méchante et dure de Sarkozy il n'y a pas de place pour les grincheux.
Tous ceux qui en ont assez de cette droite ne peuvent se permettre de faire le jeu de Sarkozy sur de mauvais jeux de mots du genre "capitaine de pédalo dans la tempête".
Le premier Tour les jettera hors du navire et personne ne pourra se porter complice de la défaite de l' alternance.
Le soir du Premier Tour nous verrons quels ont été les capitaines de Pédalo collaborateurs de Sarkozy et le peuple ne pourra pas les suivre engloutis dans les vagues de la défaite s'il veut rester dans le navire du changement qui dira "non" à Sarkozy.
Laissons les Français tranquilles pendant la trève des confiseurs et Hollande a raison de garder son calme : les Français ont déjà assez de pères fouettards hystériques à Droite avec les Sarko, Fillon et autre récessionistes complices des agences de notation et si en plus on leur donne du père grincheux.
Le soir de Noel, solstice d'hiver, là où les jours commencent à grandir, ce sera pour le soleil de Mai, celui de la grande alternance, le jour ou refleurira la rose de l'espoir et d'une nouvelle force tranquille sur le champ de ruine Sarkozyste complice des spéculateurs des agences de notation qui auront plongé l' Europe dans la récession.
LES AGRICULTEURS NE DEVRAIENT PAS FAIRE CONFIANCE A LA DROITE
Source : Blog de Delphine Batho
Depuis 2007, en moyenne 15 exploitations agricoles disparaissent chaque jour en France, tant s’accélère le mouvement de disparition des petites exploitations au profit d’une surconcentration pauvre en emplois.
Les revenus agricoles ont chuté dans de nombreuses filières. Certains agriculteurs, en particulier des éleveurs, ne parviennent plus à vivre de leur travail. Ainsi plus de 56 000 foyers agricoles ont perçu le RSA en 2010.
Les plans d’aide gouvernementaux successifs se sont limités à des prêts, qui ont peut-être satisfaits les banques, mais pas les agriculteurs : l’endettement moyen des exploitations est désormais de 147 500 euros.
Loin de défendre les agriculteurs face à la loi du marché, Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont allègrement accompagné la course à la dérégulation, en acceptant notamment la fin des quotas laitiers lors de la Présidence Française de l’Union Européenne en 2008. De même a été acceptée la fin des droits de plantations viticoles. La contractualisation, inscrite dans la loi de modernisation agricole, ne marche pas.
Pour François Hollande, l’agriculture est un enjeu global : alimentaire, territorial, environnemental et économique. C’est un atout majeur pour la France car l’agriculture est un secteur excédentaire en terme de balance commerciale.
Une autre politique agricole est possible pour préserver le budget agricole au niveau européen, veiller à ce que la PAC permette la diversité des productions, la redistribution des aides, un lien entre production et protection de l’environnement, des mécanismes assurantiels pour faire face aux crises et aux aléas du marché.
Pour François Hollande la jeunesse sera aussi la priorité pour bâtir l’avenir de l’agriculture avec une politique d’entrée dans le métier et d’installation renouvelée et rénovée.
Une citation de François Mitterrand
"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort...apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde... C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort !"
François Mitterrand.
Mon commentaire : je suis contre toute généralisation (Les Etats Unis sont un Etat "Monde" qui contient le bien et le mal).
Mais quand on voit les attaques des agences de notation Américaines contre certaines de nos plus belles entreprises et quand on voit que la théorie destructrice des dominos mise au point par les faucons Made in USA est appliquée progressivement à toute l' Europe en passant par la Grèce puis l' Italie, puis le Portugal etc .... alors OUI, nous sommes en droit de nous poser des questions.
RETRAITES : pas de divergences entre le PS et François Hollande
Invité de RTL, Laurent Fabius a expliqué que le Parti socialiste prévoyait "deux cas de figure" sur la question des retraites.
Une première "décision immédiate" concernera, a annoncé l'ancien premier ministre, "toutes les personnes ayant commencé à travailler avant 18 ans. Si elles ont 41 puis 41,5 annuités, elles auront le droit de partir à 60 ans à taux plein. Ça, c'est la décision immédiate."
Sur France Inter, Martine Aubry a précisé que la différence "très importante" avec le dispositif actuel serait la prise en compte du temps de chômage, car "on considérait que deux ans au chômage, les trimestres étaient cotisés mais pas validés. Toute la période, qu'on soit au chômage ou pas, doit être prise en compte".
NÉGOCIATIONS SUR LES DÉCOTES
Puis, "à la fin de 2012, sera ouverte une négociation portant sur l'ensemble des paramètres – la décote, la durée de cotisation, la pénibilité, le financement – et dans ce cadre-là, la question des 60 ans pour les différentes catégories sera posée", a expliqué Laurent Fabius.
Sur France Inter, la première secrétaire du parti a précisé qu'au cours de cette négociation serait discuté "notamment le nouveau système que nous voulons mettre en place, qui permettra aux Français de choisir tout au long de leur vie, notamment la durée légale du travail et les décotes qui vont y être associées".
"Il y aura des décotes à 60 ans, à 61 ans, à 62 ans, et les Français auront la liberté de choisir quand ils veulent partir. Le principe d'une durée légale qui permet à chacun de partir avant l'âge fixé par le gouvernement est acquis, il faut en discuter les modalités et les décotes", a conclu Mme Aubry.
Pour Laurent Fabius, il ne s'agit pas d'un "recul" du PS mais de "préciser" ses propositions : "François Hollande n'a pas caché sa position et cette position a prévalu" pendant la primaire socialiste, a expliqué M. Fabius. "Elle tient compte aussi du fait que la situation écnomique va se détériorer et qu'il ne faut pas payer les gens en monnaie de singe."
Mardi, le premier ministre, François Fillon, avait accusé François Hollande d'avoir "menti" sur la question des retraites.
Le Monde.fr
L ' ADRESSE DU QG DE CAMPAGNE DU PRESIDENT HOLLANDE
Source : "Le Monde"
(A partir de début janvier)
. C'est au 59 avenue de Ségur, dans le 7e arrondissement de Paris qu'emménagera définitivement l'équipe de campagne de François Hollande. Jusqu'ici provisoirement installé rue de l'Arcade, le staff du candidat socialiste prendra possession début janvier de ce local d'environ "mille mètre carrés, qui permettra de mener une campagne ramassée et conviviale", indique Pierre Moscovici, directeur de campagne de M. Hollande.
Situé en face des locaux de l'Unesco, l'immeuble a abrité le Haut Commissariat aux solidarités actives de Martin Hirsch. "Il y a de quoi installer un commando", assure M. Moscovici. De 60 à 80 personnes, dont la direction de campagne, la communication et la presse et le cabinet du candidat, devraient y prendre leurs quartiers pour le véritable démarrage de la campagne. Deux espaces réservés à la presse y seront également aménagés.
Après plusieurs semaines de recherches immobilières, l'endroit, propriété de la Caisse nationale autonome de sécurité sociale des mineurs, a été choisi pour son emplacement géographique, non loin de l'Ecole militaire, et pour son caractère fonctionnel, en l'occurence "un local compact où on travaille en équipe et où tout le monde est accessible à tout le monde", indique Pierre Moscovici. Mais aussi pour le montant de son loyer, que le staff Hollande considéré comme situé "dans la fourchette basse des sièges de campagne" et relativement modéré pour ce quartier fort huppé.
lundi 12 décembre 2011
Sarkozy favorise la spéculation et l'impérialisme financier
mercredi 7 décembre 2011
mardi 6 décembre 2011
http://krachinfo.blogspot.com/2011/08/enfumage-tous-les-etages.html
Image publiée sous la responsabilité du blog émetteur mais qui montre ce qu'en pense de plus en plus l'opinion.
AVIS DE RECHERCHE
lundi 5 décembre 2011
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